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De la joie d’ĂȘtre lĂ  !

Action Quatre Quarts
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ll y a un mois, Elias Studer et Orhan ont obtenu une victoire historique devant le Tribunal fédéral. Ce succÚs a à son tour encouragé Schuan Tahir à raconter son histoire : il n'a pas été naturalisé parce qu'il a remis sa plaque d'immatriculation trop tard. Ce n'est malheureusement pas une blague. De telles broutilles suffisent aujourd'hui pour refuser une naturalisation. Nous nous engageons pour que cela change dans un avenir proche.

Le reportage de la SRF sur le refus de naturalisation d'un couple de NĂ©erlandais vivant en Suisse depuis 20 ans a Ă©galement Ă©tĂ© un triste point culminant de ces derniĂšres semaines. La commune est arrivĂ©e Ă  la conclusion que le couple avait certes une rĂ©putation irrĂ©prochable, des connaissances suffisantes en allemand et une situation personnelle et financiĂšre saine. Mais leurs connaissances de la politique et de la commune Ă©taient insuffisantes et iels n'Ă©taient « pas suffisamment intĂ©gré·e·s ». Le maire UDC de la commune a dĂ©clarĂ© qu'on ne les voyait nulle part dans le village et - attention ! - qu’on ne « sentait » pas que le couple avait du plaisir Ă  ĂȘtre lĂ .

« La joie d’ĂȘtre lĂ  » constitue-t-elle un critĂšre de naturalisation ? Bien sĂ»r que non. Dans un Etat de droit, cela ne regarde personne, et les commissions de naturalisation ne devraient pas avoir pour mission principale de « sentir ». Mais en Suisse, le terme d’intĂ©gration peut ĂȘtre Ă©tirĂ© dans tous les sens pour refuser une naturalisation. L’histoire de Ronny et Saskia montre de maniĂšre exemplaire l’« attitude de petit chef de la maison » qui sous-tend la politique de naturalisation suisse. Cela rappelle les empereurs romains : pouce vers le haut ou pouce vers le bas, selon le bon vouloir de chacun, c'est-Ă -dire de maniĂšre complĂštement arbitraire. 

Le reportage de Rundschau critique vivement la commune, montrant que de nombreux habitant·e·s sont incapables de rĂ©pondre aux questions de la commission de naturalisation. La montagne la plus haute ? La diffĂ©rence entre le Conseil national et le Conseil des Etats ? Tout·e·s ont Ă©chouĂ©. Le maire dĂ©fend les questions posĂ©es en comparant la naturalisation Ă  l’examen du permis de conduire : si on se prĂ©pare, on rĂ©ussit. Il y a pourtant une diffĂ©rence. Toutes les personnes souhaitant conduire un vĂ©hicule doivent passer l’examen. Or pour obtenir le passeport suisse, la plupart des personnes ne doivent passer aucune Ă©preuve, alors que les autres doivent se soumettre Ă  cette procĂ©dure semĂ©e d’embĂ»ches. 

Il n'y a pas que dans les questions de connaissances que les candidat·e·s à la naturalisation doivent prouver plus que le Suisse moyen ou la Suissesse moyenne. Une nouvelle étude basée sur un sondage montre que le respect de certaines normes sociales, typiquement exigées dans le cadre de l'« intégration », est davantage attendu des « étranger·Úre·s » que de la société dans son ensemble. La recherche sur la migration nomme cela la « dispense d'intégration » : l'intégration n'est exigée et vérifiée que pour une partie bien déterminée de la population, et pas pour les autres.

Il reste beaucoup Ă  faire sur le chemin d’une vraie dĂ©mocratie. C’est ce chemin que nous souhaitons parcourir ensemble. Souhaitez-vous nous aider Ă  faire connaĂźtre des histoires telles que celles d’Orhan, de Schuan, de Saskia et de Ronny ?

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Action Quatre Quarts

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DĂ©cision historique du Tribunal fĂ©dĂ©ral : les dĂ©cisions sur l’octroi de la nationalitĂ© doivent se fonder sur une apprĂ©ciation globale

Action Quatre Quarts
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Communiqué de presse de l'Action Quatre Quarts

Aujourd'hui, le Tribunal fĂ©dĂ©ral a rendu une dĂ©cision historique Ă  l'issue d'une dĂ©libĂ©ration publique. Les critĂšres d'intĂ©gration pour la naturalisation doivent faire l’objet d’une Ă©valuation globale. La naturalisation ne peut ĂȘtre refusĂ©e sur la base d'un seul dĂ©lit mineur, en l'occurrence un accident de la circulation. La dĂ©cision d'aujourd'hui est un pas important vers un droit de citoyennetĂ© moderne, tel que le revendique l'Initiative pour la dĂ©mocratie.

Un accident routier sans implication de tiers (assoupissement) aprĂšs une randonnĂ©e aurait suffi pour exclure un restaurateur de Goldau de la naturalisation pendant cinq ans. Suite Ă  l'arrĂȘt du tribunal administratif de Schwyz, le Tribunal fĂ©dĂ©ral a statuĂ© en derniĂšre instance que l'apprĂ©ciation des critĂšres d'intĂ©gration doit toujours se faire dans le cadre d'une Ă©valuation globale. Par consĂ©quent, l'intĂ©gration ne peut pas ĂȘtre jugĂ©e insuffisante uniquement en raison d'un seul faux pas dans un cas concret si l'apprĂ©ciation de tous les autres critĂšres d'intĂ©gration est tellement positive que dans le cas prĂ©sent.

Une décision d'une importance capitale
L'arrĂȘt rendu aujourd'hui par le Tribunal fĂ©dĂ©ral appelle Ă  un changement fondamental dans la pratique des autoritĂ©s de naturalisation. MĂȘme en cas d'erreurs mineures, une Ă©valuation globale des critĂšres d'intĂ©gration doit toujours ĂȘtre effectuĂ©e. Les critĂšres Ă©liminatoires ne sont donc plus admissibles", dĂ©clare Elias Studer, qui a apportĂ© un soutien stratĂ©gique Ă  l'affaire en tant que reprĂ©sentant lĂ©gal. Les autoritĂ©s suisses de tous les niveaux doivent maintenant changer radicalement leur pratique. Les critĂšres d'intĂ©gration doivent toujours ĂȘtre Ă©valuĂ©s dans leur ensemble, de sorte que personne ne peut ĂȘtre exclu de la naturalisation sur la base d'infractions mineures au code de la route, par exemple.

En tant que co-initiateur de l'initiative pour la dĂ©mocratie, Studer se fĂ©licite de l'arrĂȘt rendu aujourd'hui. Il reprĂ©sente un pas important vers un droit de la nationalitĂ© moderne, comme le revendique l’initiative. MĂȘme si restaurateur de Goldau devrait se rĂ©jouir de l’arrĂȘt, il tombe trop tardivement pour constituer un soutien concret : en raison de la lenteur de la procĂ©dure, le dĂ©lai d'attente de cinq ans, dĂ©sormais dĂ©clarĂ© illĂ©gal, a de toute façon expirĂ© - rien ne devrait donc finalement plus s'opposer Ă  sa naturalisation.
– seiner EinbĂŒrgerung sollte also endlich nichts mehr im Weg stehen.

Contacts :
Co-présidence Action Quatre Quarts
Co-présidence Action Quatre Quarts
kontakt@demokratie-volksinitiative.ch

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Thurgauer Stolz oder: WillkĂŒr im Namen des Föderalismus

Action Quatre Quarts
Schweizerisches Bundesgericht - Willkommen auf der Website des Schweizerischen Bundesgerichts

Letzte Woche hat der Bundesrat entschieden, die Demokratie-Initiative ohne Gegenvorschlag abzulehnen. BegrĂŒndet hat der diesen Entscheid mit dem guten alten Föderalismus-Argument: Die Initiative greife erheblich in die bestehenden kantonalen Kompetenzen und die föderalistische Ausgestaltung des ordentlichen EinbĂŒrgerungsverfahrens ein. Doch was bedeutet dieser föderalistische Flickenteppich in der Praxis? 

 

Ausgerechnet an dem Tag, an dem der Bundesrat seinen Entscheid kommunizierte, lehnte der Thurgauer Grosse Rat die EinbĂŒrgerung von Talal Aldroubi ab. Der Syrer lebt seit 19 Jahren in der Schweiz, seit sieben kĂ€mpft er um den roten Pass. Die Gemeinde Romanshorn hatte Aldroubi aufgrund seiner damaligen finanziellen VerhĂ€ltnisse nicht eingebĂŒrgert. Er zog daraufhin bis vor das Bundesgericht. 

 

Das Bundesgericht Ă€usserte zunĂ€chst Zweifel, ob der Kanton das Kriterium der «geordneten finanziellen VerhĂ€ltnisse» ĂŒberhaupt vorsehen und damit das Bundesrecht beliebig verschĂ€rfen darf. Aber eben: der Föderalismus und die kantonalen Kompetenzen. Das Gericht liess die Frage somit offen. Es kam unabhĂ€ngig davon zum Schluss, dass eine geringfĂŒgige Schuld von nur rund 11’500 Franken ohnehin nicht bedeuten könne, dass Aldroubi in «ungeordneten finanziellen VerhĂ€ltnissen» lebe. Zumal er gut integriert sei, Deutsch spreche, keine Betreibungen habe und keine Gefahr fĂŒr die Sicherheit darstelle, so das Gericht. Es hielt unmissverstĂ€ndlich fest: die Argumentation der Gemeinde sei willkĂŒrlich und haltlos. 

 

Das Bundesgericht wies die Gemeinde an, Aldroubi einzubĂŒrgern, was diese dann tat. Im dreistufigen Verfahren brauchte es nun nur noch die Zustimmung des Kantons. Doch wer nun glaubte, das sei eine reine FormalitĂ€t, machte die Rechnung ohne den Föderalismus. Die Justizkommission des Kantonsparlaments stellte die kantonalen Gesetze ĂŒber den Bundesgerichtsentscheid. In den Worten eines Parlamentariers: «Es ist egal, was das Bundesgericht entschieden hat.» Das Parlament folgte der Justizkommission und lehnte die EinbĂŒrgerung des Syrers mit 72 zu 42 Stimmen deutlich ab. 

 

Der Bundesgerichtsentscheid? Die Rechtsstaatlichkeit? Die Kosten, die aller Voraussicht nach beim Kanton anfallen werden, weil Aldroubi abermals vor Bundesgericht geht und wohl abermals Recht bekommen wird? Pustekuchen. Das deutliche Nein sei das Resultat des Thurgauer Stolzes, so ein Ratsmitglied. 

 

Der Fall Aldroubi ist unfassbar, aber nicht ĂŒberraschend. Es ist ein Einzelfall, der keiner ist. Diese WillkĂŒr hat im Schweizer EinbĂŒrgerungsverfahren System. Und man muss sich fragen: Will der Bundesrat wirklich diese WillkĂŒr aufrechterhalten, im Namen des Föderalismus? 

 

Der Kanton Thurgau und die Ablehnung des Bundesrats zeigen: Es braucht die Demokratie-Initiative, mehr denn je. Nun liegt der Ball beim eidgenössischen Parlament, um die WillkĂŒr im Schweizer EinbĂŒrgerungsprozess zu ĂŒberwinden. Und falls sich dieses, wie der Bundesrat, hinter dem Föderalismus versteckt und aus der Verantwortung stiehlt, dann mĂŒssen wir der Demokratie-Initiative an der Urne zum Erfolg verhelfen. Hilfst du uns, die WillkĂŒr im EinbĂŒrgerungssystem zu bĂ€ndigen?

 

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Le refus de l’Initiative pour la dĂ©mocratie montre que l’Initiative pour la dĂ©mocratie est nĂ©cessaire

Action Quatre Quarts
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Aujourd’hui, le Conseil fĂ©dĂ©ral s’est exprimĂ© sur l’Initiative populaire « Pour un droit de la nationalitĂ© moderne (Initiative pour la dĂ©mocratie) » pour annoncer sa dĂ©cision de principe. Il rejette l’initiative sans contre-projet et ne considĂšre pas qu’il est nĂ©cessaire d’intervenir sur le droit de la naturalisation en Suisse. Ce refus du Conseil fĂ©dĂ©ral dĂ©montre que la dĂ©mocratie des quatre quarts et le droit de la nationalitĂ© moderne ne peuvent venir que de la sociĂ©tĂ© civile. Il incombe maintenant au Parlement de combler le dĂ©ficit dĂ©mocratique en proposant un droit de la naturalisation tournĂ© vers l’avenir.

Le Conseil fĂ©dĂ©ral a annoncĂ© sa dĂ©cision de principe de rejeter l’Initiative pour la dĂ©mocratie sans contre-projet direct ou indirect. Il ne voit aucune nĂ©cessitĂ© d’agir sur le droit de la naturalisation en Suisse. Continuons avec les Faiseurs de Suisses, c’est la solution qu’ils proposent. Avec plus de 100’000 signatures rĂ©coltĂ©es, l’Initiative pour la dĂ©mocratie a attirĂ© l’attention sur notre dĂ©ficit dĂ©mocratique :
plus d’un quart (27 pour cent) de la population suisse ne jouit pas de droits politiques Ă©gaux et est exclu de la dĂ©mocratie. Cela affaiblit la cohĂ©sion nationale et les institutions dĂ©mocratiques de la Suisse.
Le Conseil fĂ©dĂ©ral aurait pu faire usage des nombreux leviers et mĂ©canismes possibles pour rendre la procĂ©dure de naturalisation plus juste et moins arbitraires, par exemple en supprimant les dĂ©lais de rĂ©sidence dans les cantons et les communes, qui appartiennent Ă  une autre Ă©poque ou en supprimant l’exigence du permis d’établissement (C), en rĂ©duisant le dĂ©lai de rĂ©sidence en Suisse, actuellement de dix ans. Il aurait pu Ă©galement modifier les nombreux critĂšres d’intĂ©gration, prendre des mesures spĂ©cifiques pour faciliter la naturalisation pour la deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration, ou rĂ©duire la bureaucratie dans la procĂ©dure de naturalisation. Au niveau des ordonnances, il existe Ă©galement une marge de manƓuvre pour rendre les procĂ©dures plus rapides et justes et moins coĂ»teuses, par exemple en exigeant que des PVs soient rĂ©digĂ©s lors des entretiens de naturalisation et en numĂ©risant la procĂ©dure. L’accĂšs Ă  la nationalitĂ© suisse et Ă  la participation politique de plein droit doit devenir plus simple, plus juste et plus rapide si la Suisse veut garder sa rĂ©putation de dĂ©mocratie modĂšle.
Le rejet de l’initiative par le Conseil fĂ©dĂ©ral nous montre que l’Initiative pour la dĂ©mocratie est plus que jamais nĂ©cessaire. Et que le mouvement pour un droit de la nationalitĂ© moderne doit venir de la sociĂ©tĂ© civile. Il incombe maintenant au Parlement d’ouvrir la voie vers la facilitation de la naturalisation. Il faut un changement de paradigme dans le droit de la nationalitĂ© suisse : toute personne qui vit ici Ă  long terme
doit avoir un droit à la naturalisation pour devenir membre à plein titre de notre société.

Contacts :
Co-présidence Action Quatre Quarts
Co-présidence Action Quatre Quarts
kontakt@demokratie-volksinitiative.ch

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Muri-GĂŒmligen statt England – wie das Leben so spielt

Action Quatre Quarts
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In diesem Jahr ist Hilmi Gashi von den GrĂŒnen PrĂ€sident des Grossen Gemeinderates von Muri bei Bern. Der Gewerkschafter hat ein bewegtes Leben und geniesst auch bei politischen Gegnern einen guten Ruf. 

Er sagt: „Ich möchte helfen, Menschen sichtbar machen, die man sonst nicht so gut sieht.“

Dass Hilmi Gashi im Jahr 2025 der „höchste Muri-GĂŒmliger“ ist, hat auch mit Zufall zu tun. Aufgewachsen ist Gashi als Ă€ltestes von sieben Geschwistern in AtmagjĂ«, einem Dorf in der NĂ€he von Prizren im Kosovo. Nach seiner Matura studierte Gashi in Pristina Wirtschaft, wegen der Unruhen in seinem Land musste er das Studium nach drei Jahren aber abbrechen. Und eigentlich wollte der gebĂŒrtige Kosovare damals in den Semesterferien nach England gehen, um einen Saisonjob zu suchen, landete dann aber dank Bekannten in Bern.

„Über die Schweiz wusste ich wenig, mit 14 habe ich Wilhelm Tell auf Albanisch gelesen und als Fussball-Begeisterter kannte ich Xamax Neuenburg, das damals im Europacup fĂŒr Furore sorgte“, sagt Gashi und lacht. „Die ErzĂ€hlungen der Saisonniers, denen ich als Jugendlicher in Kosova begegnete, waren auf jeden Fall nicht nur schmeichelhaft fĂŒr die Schweiz.“

Nach seiner Ankunft hatten sich die negativen ErzĂ€hlungen zum Teil bewahrheitet. „Ich kam spĂ€ter ohne Netzwerk ins Land und arbeitete zuerst als Maler auf dem Bau und wohnte in einem Haus in Kirchenfeld mit drei weiteren Bauarbeitern in einem Zimmer. Das war schon fast luxuriös. Andere Saisoniers wohnten in schlecht isolierten Baracken am Strassenrand. Öffentliche PlĂ€tze in Bern waren wichtig fĂŒr die Saisoniers. Wir trafen uns am Bahnhof, in der Christoffel-Beiz in der Bahnhof-UnterfĂŒhrung oder beim Schach auf dem BĂ€renplatz“, erzĂ€hlt Gashi. Nur langsam fand er seinen Platz in der Gesellschaft.

„Ich hatte GlĂŒck und konnte mein Studium an der Uni Freiburg wieder aufnehmen. In meiner WG lebten spannende Menschen aus allen Ecken der Schweiz und ich fand mich immer besser zurecht.“ Die Schweiz lernte er zuerst allein und spĂ€ter mit seiner Frau Violeta und den Söhnen Lenart und Endrit beim Wandern, Velofahren und bei zahlreichen AusflĂŒgen und Ferien mit dem Zug oder Postauto durchs ganze Land kennen.

Mit der Familie nach Muri SpĂ€ter zog Hilmi Gashi mit seiner Familie nach Muri. Viele positive Erinnerungen hĂ€ngen mit dem Fussball zusammen. Der Fussballplatz ist ein guter Begegnungsort, sagt Gashi. „Die Clubs leisten in der Schweiz eine sehr grosse Arbeit bei der Integration.“

Engagiert im Elternrat trainierte Gashi denn auch selbst bald Klassen beim SchĂŒlercup, spĂ€ter traten Lenart und Endrit beim FC Muri-GĂŒmligen ein. „Als eine Mannschaft aufgelöst werden sollte, weil sie keine Trainer mehr hatte, meldete ich mich.“ Hilmi Gashi absolvierte den Trainer-Grundkurs und bildete sich mit Tutorials im Internet weiter. Auch in der Freizeit gilt fĂŒr Gashi: Unvorbereitet gibt’s nicht.

In seiner Jugend war er selbst polysportiv unterwegs, spielte Fussball, Basketball, Tischtennis und Kampfsport. „Ich brauchte immer viel Bewegung. Noch heute kommen mir die besten Ideen eher bei einem Spaziergang im Wald als am Schreibtisch.“ Und wenn Gashi Zeit findet, hört er gerne eher innovativen Alternativrock, er spielt auch selbst Gitarre.

Keine Abstimmung verpasst „Ich war immer ein politischer Mensch“, erzĂ€hlt Gashi. „Nach meiner EinbĂŒrgerung im Jahr 2008 habe ich mich dann vermehrt persönlich engagiert. In Bern suchte ich politischen Anschluss und fand diesen im GrĂŒnen BĂŒndnis. Einerseits durch Bekanntschaften und andererseits hatte ich damals die grössten politischen Schnittmengen mit dem GB.“

Durch sein Engagement in der Integrationspolitik und seinen Job bei der Gewerkschaft Unia wĂŒrde Gashi heute wohl auch gut zur SP passen. Seit seiner EinbĂŒrgerung hat Hilmi Gashi noch keine Abstimmung verpasst, darauf ist er stolz. Die politische Teilhabe empfindet Gashi als Privileg, und er möchte sie darum auch AuslĂ€nderinnen und AuslĂ€ndern, die hier wohnhaft sind, ermöglichen.

„Viele setzen sich beruflich oder auch gesellschaftlich ein, erledigen ihre Pflichten, bezahlen Steuern, um dann zu merken, dass sie nicht abstimmen dĂŒrfen. Gegen diese und andere strukturelle Barrieren setze ich mich ein. Ich möchte helfen, Menschen sichtbar machen, die man sonst nicht so gut sieht.“

Ausserhalb der Gemeinde und des Muriger Parlaments engagiert sich Hilmi Gashi bei der Vierviertel-Initiative im Verein und im Initiativ-Komitee. „Es geht darum, die 25% der Menschen ohne Schweizer Pass in den politischen Diskurs einzubauen. Das stĂ€rkt unsere direkte Demokratie und macht sie inklusiver.“

Die Migranten seien keine homogene Gruppe, sie hĂ€tten verschiedene Meinungen, auch politisch, genau wie die Gesellschaft, die bereits hier lebe, sagt er. „Ich kenne Kosovaren, die politisieren in der SVP, andere bezeichnen sich als liberal oder orientieren sich links. Ich persönlich finde politisches Engagement wichtig, aber ich habe auch VerstĂ€ndnis fĂŒr jene, die es nicht tun.“

„Höchster Muri-GĂŒmliger“ Bei der ersten Parlamentssitzung des Jahres wurde er einstimmig als PrĂ€sident des Grossen Gemeinderates gewĂ€hlt – seine Frau und die beiden Söhne waren in der Aula des Schulhauses Moos zugegen – und ist jetzt ein Jahr lang der „höchste Muri-GĂŒmliger“. Bei seiner kurzen Eröffnungsrede sagte Gashi, dass er vor drei Jahrzehnten bei seiner Ankunft in der Schweiz nie damit gerechnet hĂ€tte, einst ParlamentsprĂ€sident einer Gemeinde wie Muri bei Bern zu werden.

Gashi geniesst in der Lokalpolitik weit ĂŒber Parteigrenzen hinweg einen guten Ruf als umsichtiger und stets dossiersicherer Politiker. GeschĂ€tzt werden neben seiner ruhigen Art auch die FĂ€higkeit, zuzuhören und andere Meinungen zu akzeptieren. Gute Voraussetzungen fĂŒr die anspruchsvolle Aufgabe, die GGR-Sitzungen zu leiten.

„Ich möchte zusammen mit dem RatsbĂŒro eine positive Diskussionsbasis ermöglichen und die Debatten mit Bedacht leiten. Das bedeutet fĂŒr mich, gut planen und vorbereiten, damit das Parlament den Fokus auf die Inhalte und nicht auf FormalitĂ€ten legen kann. SelbstverstĂ€ndlich werde ich ein RatsprĂ€sident fĂŒr alle sein und mich politisch neutral verhalten.“

Dass er das gut kann, hat er dann sogleich bewiesen. Dabei war es eine schwierige und fĂŒr den Monat Januar außergewöhnlich lange Sitzung, die Gashi aber bis zum Ende um 23.30 Uhr souverĂ€n geleitet hat.

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Rede von Melinda Nadj Abonji zur Einreichung der Demokratie-Initiative

Action Quatre Quarts
Medien (6)
Melinda Nadj Abonji, Initiativkomitee

 

Warum wir hier sind. Weil wir etwas zu feiern haben. Dass ĂŒber 130’000 Menschen die 4/4 Initiative unterschrieben haben. Jede Unterschrift bedeutet eine Stimme. Und es haben auch Menschen fĂŒr die Initiative gesammelt, die keine Stimme haben. In diesem Land, in dem sie leben, arbeiten, Steuern zahlen, ihre Ideen einbringen; in diesem Land, in dem ihre Kinder geboren sind, die Schule besuchen und Freundschaften knĂŒpfen, ĂŒber alle NationalitĂ€ten hinweg. Seien wir ehrlich: Ist es nicht verrĂŒckt, dass dafĂŒr Unterschriften gesammelt werden mĂŒssen? Dass ein Land seinem Demokratie-Anspruch eigentlich nicht gerecht wird? Dass eine Demokratie, die sich fĂŒr die beste aller Demokratien hĂ€lt, einen Viertel ihrer Bevölkerung vom Stimm- und Wahlrecht ausschliesst? Ist das verrĂŒckt – oder kalkuliert?

Kalkuliert? Warum das kalkuliert sein soll, fragen Sie mich?

Weil der Umgang mit dem Stimm- und Wahlrecht sehr emotional ist. Und diese EmotionalitĂ€t politisch profitabel ist. Weil man mit einem absurd exklusiven BĂŒrgerrecht einen Keil treibt zwischen jene, die eine Stimme haben und den anderen, die keine Stimme haben und keine haben sollen. Stimme und stumm. Es ist aber, wir wissen es lĂ€ngst, demokratiepolitisch bedenklich, dass es StĂ€dte gibt wie Kreuzlingen, in denen mitunter 10% der Bevölkerung den Ausgang der Wahlen und Abstimmungen entscheiden. 10%. Das klingt nicht nach Demokratie. Sie haben Recht. Auch nicht nach Monarchie. Wir mĂŒssten einen neuen Namen erfinden. Eine Zehntel-Demokratie? Klingt nicht gut. Aber tatsĂ€chlich, die Richtung, in die sich die Schweiz demokratiepolitisch entwickelt, ist bedenklich. Deshalb sind wir hier. Um zu feiern. Und um zu sagen: Hier stimmt was grundsĂ€tzlich nicht. Mit dieser Ur-Demokratie. Die Schweiz, das wissen wir, schwĂ€rmt gern vom Vollfett-KĂ€se, aber die RealitĂ€t sieht anders aus. Mager-Demokratie. Das hat was. Ich bin nicht hier, um Scherze zu machen. Warum eigentlich nicht? Besser scherzen, als verzweifeln. Wenn in der Ă€ltesten Demokratie, mit ihren checks and balances, ein Krimineller PrĂ€sident wird. Da stellt sich auch die Frage, wie das demokratiepolitisch zu rechtfertigen ist. Wenn Markus Somm von einer «reifen Demokratie» schwĂ€rmt. Reif – wie schön. Eine reife Frucht. Eine reife Liebe. Eine reife Leistung. Zum PflĂŒcken reif. Mir wird schwindlig, bei so viel Reife, Herr Sommer. Danke Herr Rutishauser, dass sie diese reife EinschĂ€tzung ohne Wenn und Aber publizierten, in Ihrem Sonntagsblatt. Aber wir sind ja hier, nicht dort, im Land der Grenzenlosen. So reif sind wir noch nicht. Auch wenn einige gern schon so reif wĂ€ren. Doch lassen Sie mich eine ernste Frage stellen: Warum hĂ€ngt die Mehrheit so an ihrem Stimm- und Wahlrecht? Warum wollen sie es so ungern teilen? Teilen ist natĂŒrlich missverstĂ€ndlich, aber Sie wissen, was ich meine.

Vox-Analysen zu verschiedenen auslĂ€nderpolitischen Vorlagen zwischen 1970 bis 1987 haben ergeben, dass die Stimmberechtigten jeweils fĂŒr oder gegen «AuslĂ€nder:innen» stimmten, ganz egal, worum es im Einzelnen in der Vorlage ging. Angst vor Â«Ăœberfremdung» – so wurde ein ablehnender Entscheid oftmals begrĂŒndet; «die AuslĂ€nder sollen nicht ĂŒber uns bestimmen», bald seien die Schweizer «Untertanen». Erstaunlich, finden Sie nicht? Da drĂ€ngen sich demokratiepolitisch und natĂŒrlich auch menschlich ein paar Gedanken auf. Ihr sollt nicht ĂŒber uns bestimmen, also bestimmen wir ĂŒber euch. Naja. Wir sind schliesslich hier geboren, auf Schweizerboden. Und dann das Wort «Untertanen». Naja. Da denke ich direkt an die Obrigkeit. Ans Mittelalter, an biblische Zeiten. Und das Prinzip Â«Ăœberfremdung» hat sich ja bewĂ€hrt; seit 100 Jahren holen es die guten Vögte aus dem Giftschrank, um ihre Gefolgschaft bei jeder sich bietenden Gelegenheit daran zu erinnern, dass sie Â«ĂŒberfremdet» werden, dass es nur eine Frage der Zeit sei, bis sich die masseneingewanderten «Fremden» ihr BĂŒrger- und Stimmrecht «erschleichen». Bis jetzt hat sich das Stimmvolk aber gewehrt, bei jeder Abstimmung ĂŒber die politischen Rechte die Stimme erhoben, ein klares und deutliches und niederschmetterndes «Nein» in die Urne gelegt, wir lassen es nicht zu, dass die Fremden ĂŒber uns bestimmen.

Absurd, nicht wahr? Dass man als Stimmberechtigte dieses angestammte Geburts-Privileg bewahren möchte, sozusagen als LĂ€ckerli aus guten alten Zeiten, da die wehrhaften Schweizer die fremden Vögte aus dem Land jagten. Erstaunlich, wie weit man gehen kann, um nicht ĂŒber die eigenen Gratis-Privilegien nachdenken zu mĂŒssen, der unvergleichlichen Lust, sich ĂŒberlegen zu fĂŒhlen – wie bitte? Demokratie? Ja, aber nur fĂŒr uns!

Aber genau deshalb sind wir hier. Weil die Schweiz ein Demokratie-Defizit hat. Weil wir an diesen grundsĂ€tzlichen Widerspruch erinnern wollen, zwischen einer nationalistischen Demokratie-Vorstellung, die sich Richtung Oligarchie entwickelt, und einer demokratischen Demokratie, in der jeder Mensch mit seiner Stimme Teil der Demokratie und Teil von demokratischen Prozessen ist. Und ja, wir wollen feiern, weil wir das Absurde geschafft haben, ĂŒber 130’000 Unterschriften zu sammeln, um laut und deutlich und gemeinsam darauf aufmerksam zu machen, dass die Zukunft demokratisch ist, und das ist nur möglich, wenn die Mehrheit bereit ist, ihr wohlig wĂ€rmendes Suprematie-Denken aufzugeben.

 

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Discorso di Agnese Zucca sulla presentazione dell'iniziativa per la democrazia

Action Quatre Quarts
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Agnese Zucca, Co-PrÀsidentin Aktion Vieriviertel

 

Ce l’abbiamo fatta.
Negli ultimi 50 anni, da Schwarzenbach in poi siamo stati chiamati alle urne 13 volte per esprimerci su
iniziative volte a limitare l’immigrazione o i diritti di chi ha un presente o un passato migratorio. Oggi ù
una giornata storica. Per la prima volta dal 1977, con l’iniziativa Mitenand, depositiamo un’iniziativa
popolare che invece si batte per l’espansione dei diritti dei migranti e delle migranti e di tutte le
persone che qui sono a casa.
Lo ripetiamo da 18 mesi – si tratta un quarto della popolazione, due milioni di persone che ad oggi
non vengono considerate come membri a pieno titolo della società perché sprovviste del passaporto
elvetico. Et il ne s’agit pas seulement d’exclusion des processus dĂ©mocratiques, de la possibilitĂ© de
pouvoir s’exprimer sur des sujets par lesquels ces personnes – tout aussi comme ceux et celles d’entre
nous qui peuvent voter – sont concernĂ©es. Si tratta anche di avere la sicurezza di poter restare. Di non
dover temere di vedere il proprio permesso di soggiorno declassato, o ritirato, a causa di difficoltĂ 
economiche. Il s’agit de pouvoir voyager et se dĂ©placer en toute libertĂ© et d’avoir la libertĂ© de
retourner dans ce qui est son propre pays, sa propre maison.
La nostra società cambia, ma il mondo politico non reagisce, resta indietro. Nous avons reculé au lieu
d’avancer. Nos procĂ©dures de naturalisation restent discriminatoires et souvent arbitraires. Les
rapports montrent qu’on devient toujours plus sĂ©lectifs, en fonction de l’origine et de la condition
sociale et économique. Al contempo, il 40% della popolazione di questo paese ha un passato
migratorio, addirittura il 60% se consideriamo le popolazioni piĂč giovani. Quella di cui stiamo parlando
non Ú solo la Svizzera del futuro. È la Svizzera di oggi. Ed era la Svizzera già ieri. Celle dont nous parlons
n’est pas que la Suisse de demain. C’est la Suisse d’aujourd’hui. Et c’Ă©tait dĂ©jĂ  la Suisse d’hier.
Dobbiamo adattare la nostra democrazia alla realtĂ  e includere tutte le persone che contribuiscono
ogni giorno al benessere di questa societĂ , e non soltanto a quello economico, un benessere da cui
alcuni continuano a volerle escludere. Un benessere che costruiscono, ma che in qualche modo non
gli appartiene.
Oggi scriviamo un pezzo di storia. Et si nous sommes arrivĂ©s ici, si on a franchi cette Ă©tape, c’est
surtout grĂące Ă  l’incroyable effort de nos militantes qui sont descendues dans les rues, qui n’ont rien
lĂąchĂ© pendant ces 18 mois. Je les remercie du fond du coeur, tout comme mes collĂšgues d’Action
Quatre Quarts et tous ceux et celles qui se sont battus de nos cÎtés.
La battaglia Ăš ancora lunga, ma oggi fermiamoci a celebrare.

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Rede von Arbër Bullakaj zur Einreichung der Demokratieinitiative

Action Quatre Quarts
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Arbër Bullakaj, Co-PrÀsident Aktion Vierviertel

 

Einreichung der Demokratie-Initiative ist eine historische Wende

Sehr verehrte Mitmenschen,
Liebe Zufalls-Schweizer:innen, verifizierte und zertifizierte Schweizer:innen, zukĂŒnftige
Schweizer:innen,
Liebe vielfÀltige Schweiz,
GeschÀtzte Anwesende,
Liebe Demokratie-Begeisterte und Menschenrechtler:innen,

Buongiorno, Bonjour, Guten Morgen!

Wir stehen heute vor dieser beeindruckenden Unterschriftenwand – ein Symbol fĂŒr die Initiative und fĂŒr die Vielfalt und StĂ€rke der Schweizer Bevölkerung. Es war ein langer, steiniger Weg, der uns allen viel abverlangt hat. Und dennoch stehen wir heute hier, nicht nur mit ĂŒber 135’000 Unterschriften, sondern auch mit einem klaren Zeichen fĂŒr VerĂ€nderung und Fortschritt.

Der Weg zu dieser Volksinitiative war alles andere als selbstverstĂ€ndlich. Viele haben uns gewarnt: Ein kleiner, zivilgesellschaftlicher Verein wie unserer könne ein solches Vorhaben nicht stemmen. Ohne die grossen Parteien und Gewerkschaften, die den grössten Teil der Unterschriften stemmen, hiess es, sei es unmöglich, genĂŒgend Unterschriften zu sammeln. «Verschiebt es lieber», sagten sie, «es ist zu riskant».

Doch wir haben daran geglaubt. Wir haben an die Vision geglaubt, dass sich genug Menschen unserer Sache anschliessen wĂŒrden. Und wir haben an unsere Verpflichtung geglaubt, fĂŒr ĂŒber zwei Millionen Menschen in diesem Land einzustehen, die lĂ€ngst mehr Fairness und Gerechtigkeit verdienen.

Sechs Zahlen stehen sinnbildlich fĂŒr diesen Prozess: 1, 2, 3, 4, 5 und 1000.

1:
Wir sind die einzige progressive BĂŒrgerrechts- und Migrationsinitiative der Schweiz. Seit ĂŒber 50 Jahren ist keine vergleichbare Initiative lanciert worden. Und wir sind die einzigen, die das mit einem kleinen Verein, der sich zu einer lebendigen Bewegung entwickelt hat, gestemmt haben. Heute haben wir Geschichte geschrieben!

2:
Die Zwei war unser treuer Begleiter. Zwei Jahre intensiver Arbeit an unserem Manifest und an der Vereinsstruktur, zwei weitere Jahre fĂŒr die Ausarbeitung der Initiative, und schlussendlich zwei Jahre fĂŒr die Vorbereitung und Umsetzung der Unterschriftensammlung.

3:
Jetzt, nach der Einreichung, kann es bis zu drei Jahre dauern, bis die Initiative zur Abstimmung kommt. Aber das ist keine Zeit zum Warten – es ist eine Zeit zum Handeln. Wir werden die Bevölkerung weiter sensibilisieren, informieren und aufklĂ€ren ĂŒber die HĂŒrden und die WillkĂŒr, die so viele Menschen im EinbĂŒrgerungsprozess erleben.

4:
Die Vier steht fĂŒr die vier Landessprachen der Schweiz und fĂŒr die Vision einer Vierviertel-Schweiz, die unseren Verein Aktion Vierviertel antreibt. Unser Ziel ist ein Paradigmenwechsel im BĂŒrger:innenrecht – eine Chance, endlich eine vollwertige Vierviertel-Demokratie zu schaffen.

5:
Die FĂŒnf symbolisiert ein High Five fĂŒr jede einzelne Person, die diese Initiative möglich gemacht hat: Menschen, die Tag fĂŒr Tag bei Sonne, Regen, KĂ€lte oder Dunkelheit Unterschriften gesammelt haben. Ihr seid einfach grossartig!

1000:
Ich stehe hier vor euch mit Demut und Dankbarkeit. Tausendfacher Dank gebĂŒhrt all jenen, die uns unterstĂŒtzt haben:
– Den Mitgliedern, die unseren Verein tragen und vorantreiben.
– Dem Initiativkomitee, das unermĂŒdlich mit uns gearbeitet hat.
– Unseren Partnern: SP, GrĂŒne, Operation Libero, Wecollect, Juso und Junge GrĂŒne und Gewerkschaften.
– Den weiteren NGO’s, kirchlichen Organisationen und UnterstĂŒtzern.
– Meinem Vorstand, mit dem wir unzĂ€hlige Stunden diskutiert, debattiert und vor allem wertvolles erschaffen haben.
– Meinen Co-PrĂ€sidentinnen Nadra Mao und Agnese Zucca fĂŒr die aussergewöhnlich tolle Zusammenarbeit.
– Den Menschen mit und ohne Schweizer Pass, die uns unterstĂŒtzen – jetzt und im kommenden Abstimmungskampf.
– Und allen, die WillkĂŒr erlebt, aber nie aufgegeben haben. Euer Mut und eure Beharrlichkeit inspirieren uns und geben unserer Arbeit Sinn.

Liebe Anwesende,
dieser Moment gehört uns allen – denen, die hier leben, hier mitwirken und mitgestalten wollen. Die Demokratie-Initiative ist ein Symbol dafĂŒr, dass Demokratie ein lebendiger Prozess ist, den wir alle aktiv gestalten mĂŒssen.

Lasst uns diesen Schwung mitnehmen und weiter fĂŒr eine Schweiz kĂ€mpfen, in der jede Stimme zĂ€hlt, jede:r gehört wird und die Demokratie eine Kraft ist, die verbindet.

Vielen Dank!

Rede Arber Bullakaj Einreichung Demokratie-Initiative – Bern 21.11.2024

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Rede von Xhemile Istrefi Ademi und Sovrane Ademi zur Einreichung der Demokratie-Initiative

Action Quatre Quarts
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Xhemile Istrefi Ademi und Sovrane Ademi, Lokalkomitee Schwyz

 

Guten Tag alle zusammen. Mein Name ist Xhemile und das ist meine Schwester Sovrane. Wir stehen heute hier, weil wir eine Geschichte zu erzĂ€hlen haben – eine Geschichte ĂŒber Heimat, IdentitĂ€t und den starken Wunsch, Teil unserer Gesellschaft zu sein. Unsere Geschichte beginnt hier in der Schweiz, unserem Zuhause, seit unserem allerersten Atemzug. Wir sind hier geboren, hier aufgewachsen. Die Schweiz ist das Land, das wir kennen und lieben. Sie hat uns geprĂ€gt, unsere Werte und TrĂ€ume geformt. FĂŒr uns war klar: Hier gehört unser Herz hin, und hier wollen wir auch als BĂŒrgerinnen Teil der Gemeinschaft sein, unsere Zukunft mitgestalten. Deshalb reichten wir vor einigen Jahren als junge PĂ€dagogikstudentinnen das EinbĂŒrgerungsgesuch ein – gemeinsam, im sogenannten ‹Doppelpack›.

Doch was dann geschah, erschĂŒtterte uns zutiefst. Fast alle Kosten waren schon bezahlt, der Prozess
war fast abgeschlossen. Aber dann kam eine BegrĂŒndung, die uns sprachlos machte: Man forderte uns auf, unser Gesuch zurĂŒckzuziehen, weil wir unser Studium ja abbrechen könnten und dann Sozialhilfe beanspruchen wĂŒrden.

Da standen wir nun, zwei Studentinnen voller Leidenschaft und Überzeugung, bereit, als Lehrerinnen den Kindern unserer Gesellschaft etwas zurĂŒckzugeben, und uns wurde unterstellt, wir könnten scheitern und zur Last fallen. Es fĂŒhlte sich an, als wĂŒrde uns das Land, das wir Zuhause nennen, nicht als Teil seiner Gemeinschaft sehen. Als wĂŒrde es sagen: ‹Ihr seid nicht wirklich willkommen hier.›

Doch wir haben unser Studium nicht abgebrochen. Wir haben es abgeschlossen und sind heute
Lehrerinnen – genau so, wie wir es immer geplant hatten. Die Schweiz ist unser Zuhause, und obwohl dieser Moment tief schmerzte, haben wir nie aufgehört zu glauben, dass wir etwas fĂŒr unsere Gesellschaft tun können.

Dann kam die Demokratie-Initiative. Diese Initiative gab uns das GefĂŒhl, dass wir wieder etwas bewegen können, dass wir fĂŒr Menschen wie uns kĂ€mpfen können. Dass wir eine Stimme haben, und dass auch wir bestimmen dĂŒrfen, was in unserem Zuhause passiert. Es war und ist ein emotionaler Akt fĂŒr
uns – nicht nur dabei zu sein, sondern tatsĂ€chlich etwas zu verĂ€ndern.

Seitdem sind wir nach der Schule, nach einem langen Tag mit unseren SchĂŒlerInnen, oft direkt auf die
Strasse gegangen, um Unterschriften zu sammeln. Wir tun das, weil es nicht nur um uns geht – es geht um die Zukunft. Es geht darum, dass Menschen wie wir, die dieses Land lieben und hier verwurzelt sind, ein Mitspracherecht haben. Dass wir fĂŒr uns selbst und fĂŒr die nĂ€chste Generation einstehen können.

Wir stehen hier, weil wir an eine bessere Zukunft glauben – eine Zukunft, in der jeder, der hier lebt, gehört wird und mitgestalten kann. Eine Zukunft, in der Heimat bedeutet, dass man auch mitentscheiden darf.
Danke.

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DĂ©pĂŽt de l’Initiative pour la dĂ©mocratie - pour une dĂ©mocratie tournĂ©e vers l’avenir

Action Quatre Quarts
36

Sperrfrist: Donnerstag, 21. November, 11:00 Uhr
Medienmitteilung

Heute wurde in Bern die Volksinitiative «FĂŒr ein modernes BĂŒrgerrecht (Demokratie-Initiative)”
eingereicht. Das Zustandekommen der Demokratie-Initiative aus der Zivilgesellschaft ist ein
historischer Erfolg und ein Zeichen der Hoffnung. Die Initiative fordert einen Paradigmenwechsel:
Wer hier lebt und objektive Kriterien erfĂŒllt, soll einen Anspruch auf EinbĂŒrgerung und auf
vollwertige Teilhabe an der Gesellschaft haben.


Die zivilgesellschaftliche Allianz “Aktion Vierviertel” hat heute in Bern die Demokratie-Initiative mit
104’603 beglaubigten Unterschriften eingereicht. Das Volksbegehren will EinbĂŒrgerungsverfahren
mit objektiven und abschliessenden Kriterien vereinfachen und dadurch die heute oftmals
vorherrschende WillkĂŒr beenden. Derzeit schliesst die Schweiz mehr als ein Viertel der stĂ€ndigen
Wohnbevölkerung vom BĂŒrgerrecht und von gleichen politischen Rechten aus.


Die Demokratie-Initiative wird von einer breiten Bewegung aus der Zivilgesellschaft sowie von der SP,
den GrĂŒnen, der Operation Libero, der Stiftung fĂŒr direkte Demokratie, Campax, der Unia, HEKS und
weiteren Organisationen getragen. In den letzten drei Monaten haben noch rund 50’000 Menschen
die Initiative unterschrieben, insgesamt wurden mehr als 135’000 Unterschriften gesammelt.


Ein emotionaler Akt
Dieser Erfolg ist in erster Linie den zahlreichen Lokalkomitees aus der Zivilgesellschaft zu verdanken.
Sie standen die letzten 18 Monate auf der Strasse und haben tausende Unterschriften gesammelt –
unbezahlt, der Witterung, dem Unterschriftenskandal und vereinzelt auch Anfeindungen zum Trotz.
Menschen wie die beiden Lehrerinnen Xhemile Istrefi Ademi und Sovrane Ademi. Die Schwestern
erzĂ€hlen bei der Einreichung ihre Geschichte: wie sie sich einbĂŒrgern lassen wollten und ihnen klar
gemacht wurde, dass sie hier, wo sie geboren und aufgewachsen sind, nicht wirklich willkommen
sind. Wie sie sich von dem Schmerz nicht beirren liessen. Und dass die Demokratie-Initiative fĂŒr sie
ein emotionaler Akt ist, um tatsĂ€chlich etwas zu verĂ€ndern. Wie Istrefi Ademi sagt, «fĂŒr eine Zukunft,
in der Heimat bedeutet, dass man auch mitentscheiden darf».


Ein StĂŒck Geschichte
Agnese Zucca, Co-PrÀsidentin von Aktion Vierviertel, erinnert daran, dass das Schweizer Stimmvolk in
den letzten 50 Jahren seit der Schwarzenbach-Initiative ĂŒber 13 Vorlagen abstimmte, welche die
Einwanderung und die Rechte von AuslÀnderinnen und AuslÀndern einschrÀnken wollten. Mit der
Demokratie-Initiative wird zum ersten Mal seit der Mitenand-Initiative vor ebenfalls fast 50 Jahren
eine Volksinitiative eingereicht, die sich fĂŒr die Ausweitung der Rechte von Migrantinnen und
Migranten einsetzt. Zucca betont, es gehe nicht nur um politische Rechte und um die Demokratie,
sondern auch um Aufenthaltssicherheit, Reisefreiheit und das Recht, jederzeit in die eigene Heimat,
in die Schweiz, zurĂŒckzukehren. 40 Prozent der Schweizer Bevölkerung haben einen
Migrationshintergrund, bei den JĂŒngeren gar 60 Prozent. «Wir sprechen nicht nur von der Schweiz
der Zukunft. Es ist die Schweiz von heute. Und es war auch die Schweiz von gestern», macht Zucca
deutlich.


Ein Symbol gelebter Demokratie
Co-PrĂ€sident ArbĂ«r Bullakaj erinnert daran, dass das Zustandebringen einer Volksinitiative fĂŒr einen
kleinen, zivilgesellschaftlichen Verein alles andere als selbstverstÀndlich ist. Dieser Erfolg zeigt, was
möglich ist, wenn Menschen sich zusammenschliessen und fĂŒr eine gemeinsame Vision einstehen:
Wer hier lebt, hat einen Anspruch auf vollwertige Teilhabe. «Die Demokratie-Initiative ist ein Symbol
dafĂŒr, dass wir die Demokratie nicht als etwas Gegebenes betrachten dĂŒrfen, sondern als lebendiger
Prozess, der von uns allen mitgestaltet werden muss», so Bullakaj. Die heutige Einreichung der
Demokratie-Initiative ist ein erster Schritt hin zu einer Schweiz, in der jede Stimme zÀhlt, in der jede
und jeder gehört wird und in der die Demokratie eine Kraft ist, die alle verbindet.


Die Zukunft ist demokratisch
Ist es nicht verrĂŒckt, dass Unterschriften dafĂŒr gesammelt werden mĂŒssen, dass alle Menschen in
diesem Land eine Stimme haben – oder ist es kalkuliert? Diese Frage stellt Schriftstellerin Melinda
Nadj Abonji aus dem Initiativkomitee – und hĂ€lt fest: «Hier stimmt etwas grundsĂ€tzlich nicht, mit
dieser Ur-Demokratie. Die Schweiz, das wissen wir, schwÀrmt gern vom Vollfett-KÀse, aber die
RealitÀt sieht anders aus: Mager-Demokratie.» Wie Nadj Abonji betont, legt das Schweizer Stimmvolk
seit 100 Jahren aus Angst vor der Â«Ăœberfremdung» stets ein deutliches und niederschmetterndes
«Nein» in die Urne. FĂŒr viele sei das Schweizer BĂŒrgerrecht ein angestammtes Geburts-Privileg, ein
«LÀckerli aus guten alten Zeiten». Die Demokratie-Initiative mache «laut und deutlich» darauf
aufmerksam, dass «die Zukunft demokratisch ist», schliesst die Schriftstellerin.
Das Zustandekommen der Demokratie-Initiative aus der Zivilgesellschaft ist ein historischer Erfolg
und ein Zeichen der Hoffnung. Es zeigt, wie dringend die Schweiz ihr Demokratie-Defizit angehen
muss, um das Versprechen der Vorzeigedemokratie auch tatsÀchlich einzulösen. Nun liegt es an der
Politik, die Demokratie in der Schweiz weiterzuentwickeln.
Die Reden von Xhemile Istrefi Ademi und Sovrane Ademi, Melinda Nadj Abonji, Arbër Bullakaj und
Agnese Zucca finden Sie im Anhang und (ab 11:00 Uhr) auf der Website der
Demokratie-Initiative: https://democratie-initiative.ch/

Contacts :

Co-présidence Action Quatre Quarts
Co-présidence Action Quatre Quarts
kontakt@demokratie-volksinitiative.ch

Lisa Mazzone, PrĂ€sidentin GrĂŒne Schweiz
lisa.mazzone@gruene.ch

Cédric Wermuth, Co-PrÀsident SP Schweiz
cedric.wermuth@spschweiz.ch

Stefan Manser-Egli, Co-PrÀsident Operation Libero
stefan.manser-egli@operation-libero.ch

Daniel Graf, Stiftung fĂŒr direkte Demokratie
daniel.graf@wecollect.ch

Vania Alleva, PrÀsidentin Unia
vania.alleva@unia.ch

Claudine Esseiva, GrossrÀtin FDP
Info@claudine-esseiva.ch

AndrĂĄs Özvegyi, Co-PrĂ€sident GLP Luzern
oezvegyi@gmx.ch

 

 

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